Météorite de fer pierreuse, mésosidérite A1. 3030 g

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3030 grammes  individuelle météorite – mésosidérite

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Description

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Les mésosidérites sont constituées de métal Ni-Fe et principalement de silicates fortement bréchés. Cependant, des mésosidérites non bréchifiées sont également connues. La partie silicatée est une roche ignée différenciée constituée majoritairement de pyroxène et de plagioclase et correspond à la croûte d’un corps parent achondritique. Il existe des relations très étroites avec les eucrites et les howardites, qui tracent les rapports isotopiques de l’oxygène sur la même ligne de fractionnement que les météorites HED de Vesta. Cependant, une relation génétique claire avec les météorites HED n’a pas encore été établie et les mésosidérites ne proviennent probablement pas de l’astéroïde Vesta.
La teneur en métaux présente des similitudes avec les météorites ferreuses IIAB. L’histoire de la formation des mésosidérites n’est pas encore connue avec précision, mais elle doit être assez complexe. Une théorie suppose la collision de deux corps plus grands, dans laquelle des parties de la croûte de l’un pourraient se mélanger au noyau encore liquide de l’autre corps.
Selon des études sur les mésosidérites, un rayon de 200 à 400 km est supposé pour le corps parent. Le métal et le silicate ont été mélangés il y a environ 4,4 milliards d’années. La vitesse de refroidissement < 1 million d’années après cet événement est très faible : à 400 °C, elle était de 0,02 à 0,03 °C/million d’années (Haack et al., 1990).

Les mésosidérites sont divisées en trois classes pétrologiques selon la teneur en orthopyroxène ou le rapport orthopyroxène-plagioclase. La teneur en orthopyroxène augmente du groupe A avec une composition basaltique, à B avec une composition plus ultramafique, jusqu’à C avec une composition orthopyroxénitique. La subdivision supplémentaire est basée sur la texture des silicates, ce qui supposait initialement un équilibrage métamorphique croissant des silicates. Cependant, la subdivision présente certains problèmes, notamment la division entre une véritable matrice, une brèche à grains fins ou des clastes de fusion par impact. Cela a également donné lieu à quelques reclassements (Hewins, 1984 et 1988).

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